La Vie n’est pas un long fleuve tranquille contrairement au titre du film éponyme.
Au fil des printemps révolus, des kilomètres parcourus, de chutes et relèvements successifs, elle finit pourtant par apporter son lot de surprises et d’opportunités, à la faveur de rencontres et d’évènements plus ou moins marquants. Et, pas après pas, il arrive qu’elle nous conduise là où nous n’imaginions pas nous retrouver un jour.
La naturopathie a toujours été une évidence pour moi, elle constituait une part inhérente à ma personne. Elle a simplement un jour trouvé le moyen de s’exprimer, pour être tournée vers et mise à profit pour. La naturopathie est un art de vivre, une apologie du vivant qui repose notamment sur l’un de ses principes fondateurs : l’holisme, c’est-dire l’approche globale de l’individu.
En effet, comment comprendre, prévenir ou soulager les maux physiques sans s’intéresser aux maux psychiques, émotionnels ni tenir compte de la dimension spirituelle de l’être humain? Et comment savoir lequel de ces maux précède l’autre, comment remonter à l’origine de l’origine ?
Car, indéniablement nous sommes un, mais entier à la fois.
L’holisme refuse de compartimenter et s’efforce au contraire de mieux comprendre l’individu à travers tout ce qui le compose, à savoir un corps physique, des émotions, un mental et une dimension énergétique.
C’est comme prendre le temps de saluer et d’honorer tous les habitants d’une même maison, sans chercher à les segmenter, ni à les hiérarchiser. Or, de nos jours, il est souvent rare de ne pas ignorer tout ou partie de soi.
Et s’il est vrai que le corps finit par s’exprimer lorsqu’on le pousse à bout, qu’on ignore les multiples appels en détresse lancés par notre être en souffrance, et le dénigre en faisant fi de toute révision moteur, en continuant à l’encrasser, en négligeant les rayures sur la carrosserie, c’est bien en définitive lui qui a le dernier mot et c’est encore lui qui nous inflige, du moins en apparence, ces maux que nous appelons symptômes ou maladies, pour avoir refusé d’entendre, dès les premiers signes avant-coureurs, le doux murmure de sa plainte qui aura fini par se muer en un vacarme assourdissant.
En réalité, il ne fait que parfaitement remplir son rôle de lanceur d'alertes et de juge de l'exécution à notre encontre, encore une fois parce que nous sommes restés sourds à ses très nombreux signaux.
"Ce qui ne s'exprime pas s'imprime"
Jacques Salomé
Le rôle du naturopathe est de procéder à un travail d’enquête minutieuse et d’écoute bienveillante, d’appréhension de l’individu dans son entièreté pour, à terme, le guider vers le chemin de l’autonomie qui est le seul accès à la liberté. C’est ce qui me qui me passionne. Et, comme le disait à juste titre Confucius, "Choisis un travail que tu aimes et tu n'auras pas à travailler un seul jour de ta vie".
La naturopathie a de magique qu’elle est incroyablement accessible car porteuse de bon sens. Elle nous rapproche de notre essence, augmente notre intuition, nous réconcilie avec nous-même, nous apprend à mieux nous écouter et nous connaitre et à nous familiariser avec tous ces gestes simples du quotidien que nous avons perdus de vue au fil des ans.
Enfin, et bien que la naturopathie nécessite assurément de l’expertise (celle-ci étant garantie par une formation dispensée par des organismes agréés), mais aussi beaucoup d'humilité, elle ne s'interdit néanmoins pas une touche de poésie…
Au plaisir de vous rencontrer.